La description du métier
Spécialiste ayant pour fonction d’opérer un patient en fonction de sa spécialité, le chirurgien a pour rôle de pratiquer des interventions chirurgicales qui peuvent concerner toutes les parties du corps humain. Exerçant ses fonctions dans un bloc opératoire, il est le meneur de décision pour chaque opération à effectuer. Pour chaque prise de décision, il doit fournir les explications adéquates ainsi que les conséquences à ses patients comme la durée de l’opération, le traitement à suivre, la rééducation, et les séquelles éventuelles. Avant d’effectuer une intervention, le chirurgien commence par assurer un suivi préopératoire afin de pouvoir rassurer son patient pour le motif de la chirurgie. Pendant l’intervention, il est amené à prendre des décisions rapidement pour sauver la vie d’un patient. Il doit adopter des gestes opératoires qui exigent une attention absolue. De plus, le métier consiste à mettre en œuvre toutes les techniques très spécifiques pour réussir chaque intervention, c’est-à-dire rendre son patient en meilleure santé. Il a également pour rôle d’assurer le suivi postopératoire qui sert à éviter les complications et à prescrire le traitement après l’opération ainsi que de rester en contact avec ses patients au fil des visites de contrôle.
Les études et les formations pour devenir chirurgien
Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, il doit suivre un cursus médical complet de 6 ans à la faculté de médecine. Ensuite, ayant acquis le diplôme de formation approfondie en sciences médicales, surviennent les épreuves classantes nationales ou ECN qui offre la possibilité du choix en spécialité. Concernant la chirurgie générale, un étudiant doit suivre une formation 5 ans accompagnée de plusieurs stages au sein d’un service hospitalier. À la fin de ce parcours, le candidat chirurgien reçoit son diplôme d’État de docteur en médecine après la validation du jury lors de sa soutenance de thèse. Toutefois, durant les cinq années de formation en spécialisation à l’internat, un interne en chirurgie peut déjà percevoir une rémunération compte tenu de son ancienneté. Il s’agit d’un salaire brut annuel environ de :
- 16 605 € pour la première année
- 18 383 € en deuxième année
25 500 € de la troisième année à la cinquième année.
Aussi, il faut savoir qu’une prime de responsabilité brute annuelle est additionnée à ces rémunérations qui sont majorées de 2 038,27 € pour les étudiants de la 4eet de 4 044,12 € pour ceux en 5e année. De plus, la rétribution pour les gardes est également en sus des montants précédents. Pour ceux qui souhaitent obtenir le diplôme de chirurgien spécialisé, il faudra continuer à approfondir les formations en spécialité comme la chirurgie en pédiatrie, orthopédique, et traumatologie, ou encore le cardio-vasculaire et beaucoup d’autres. Tout compte fait, que pour devenir un chirurgien spécialiste, il faut dénombrer entre 12 et 15 années d’études après le bac.
Les qualités requises
Le métier de chirurgien requiert d’être une personne capable de faire preuve de calme et de garder son sang-froid. Un praticien doit avoir au minimum les compétences nécessaires telles que :
- L’habileté manuelle
- une excellente résistance physique et nerveuse
- Le goût du contact envers ses patients
- Une pensée scientifique et de bonnes facultés intellectuelles
Il doit être également, un individu rigoureux et précis dans ses conclusions. Étant le maître incontesté des blocs opératoires, il doit être en parfaite santé pour les différentes incisions et coutures des tissus corporels. Un chirurgien doit pouvoir opter pour un système d’astreinte et d’être toujours disponible dans le cas d’une urgence. Vu que la chirurgie sollicite une spécialité exigeante à la longueur de temps, le chirurgien doit être apte à s’adapter à une plage horaire contraignante ainsi que d’énergie dans le cas des opérations longues durée. De plus, il doit être en mesure d’assurer les gardes d’astreintes afin que les urgences puissent être prises en charge à temps. C’est un métier qui demande de lourde tâche telle qu’être le principal responsable des conséquences de ses interventions. Soumis à l’Ordre des médecins, il est chargé d’assurer le respect des règles de bonnes pratiques fixées par la charte de déontologie médicale. Tenant la vie de ses patients entre ses mains, il a de très grandes responsabilités ce qui lui demande d’avoir une capacité de grande concentration et à la fois méticuleux.
Les spécialisations en chirurgie médicale
15 années d’études en médecine sont indispensables pour devenir chirurgien spécialiste. Étant un médecin hyper qualifié, il effectue des interventions dans un domaine bien précis en raison de sa spécialité uniquement. Un chirurgien cardiaque par exemple, s’occupe des maladies du cœur et peut effectuer des transplantations ou les greffes de cœur. Cependant, il n’est pas autorisé à réaliser une opération des os par exemple puisque cela n’est pas dans son secteur d’activité sinon cela pourrait avoir une conséquence néfaste à sa carrière. Il existe plusieurs sortes de spécialités chirurgicales telles que :
- La stomatologie pour les bouches et les dents
- La chirurgie Oto-rhino-laryngologiste ou ORL
- L’ophtalmologie pour les yeux
- La gastro-entérologue pour les systèmes digestifs
- La chirurgie reconstructive pour l’épiderme
- L’urologie pour le système génital et urinaire
- La chirurgie obstétricale pour la maternité
- La pédiatrie pour les nourrissons et les enfants
- La neurochirurgie pour le système nerveux
Certains nécessitent des grandes opérations de plusieurs heures et requièrent beaucoup d’attention et d’expérience comme les transplantations, les chirurgies réparatrices pour les brûlures au troisième degré, ainsi que les chirurgies orthopédiques dans le cas d’un assemblage des os.
Le salaire d’un chirurgien
À la suite d’une étude, le salaire moyen d’un chirurgien spécialiste dépasse les 100.000 euros bruts en une année. Toutefois, Le salaire d’un chirurgien est variable et dépend de différentes raisons. Il est tout à fait possible de constater des écarts salariaux entre spécialistes. En effet, plusieurs raisons sont à l’origine de cette différence :
- La patientèle
- Les revenus cumulés de l’hôpital
- Les primes et indemnités
- Le milieu opératoire
- Le domaine de spécialisation
- La concurrence sur une zone géographique
- La renommée du chirurgien
Il faut également tenir compte de son lieu de travail. Bon nombre de spécialistes pratiquent des consultations privées dans son cabinet médical et il est libre d’appliquer le tarif qui lui semble convenable. Ces types de consultations honoraires ne sont pas régis par la loi. 25 % des chirurgiens exercent leur métier en cumulant la profession libérale et le public. D’après certaines recherches, un praticien débutant pourrait toucher un salaire mensuel environ 4 000 euros bruts.
Les lieux d’exercice et les moyens humains
Un chirurgien dispose de plusieurs options pour effectuer sa mission. Il peut pratiquer son métier comme une profession libérale ou dans le secteur public, mais aussi devenir professeur d’université ou chercheur dans un laboratoire. Pour l’option du secteur privé, il doit disposer un cabinet médical pour dispenser ses consultations munies un bloc opératoire aux normes absolues.
En effet, un bloc opératoire comprend :
- Des postes de pré-anesthésie
- Des salles d’opération
- Des salles d’endoscopie
- Des salles de réveil
- Un service de stérilisation centrale
Généralement, les interventions rapides et superficielles qui ne nécessitent pas de grand suivi du praticien peuvent être effectuées dans des cabinets privés. Par contre, si le chirurgien opte pour le secteur public, il est considéré comme un salarié d’un hôpital ou d’une clinique. Effectivement, les hôpitaux publics sont avantageux pour les praticiens, car ils peuvent avoir une majorité de patients à leur compte. De plus, ils leur assurent d’avoir un planning chargé et permettent d’arrondir leur fin du mois. Afin de mener à bien le déroulement d’une intervention chirurgicale, le chirurgien travaille en étroite collaboration avec une équipe de bloc opératoire. Cette équipe comprend :
- Un chef de bloc opératoire
- Un coordonnateur de bloc
- Des médecins anesthésistes
- Des infirmiers de bloc
- Des infirmiers anesthésistes
- Des anesthésistes réanimateurs
- Des aides-soignants
- Une infirmière instrumentiste
- Des agents de service hospitaliers
- Des brancardiers
Les instruments chirurgicaux et les services d’hospitalisation de chirurgie
Conçus pour s’adapter aux interventions chirurgicales, ces outils sont destinés à un usage plus générique ou en action chirurgicale. Afin d’effectuer une opération, le patient traité est placé sous anesthésie soit locale ou générale sur la table opératoire afin que le chirurgien puisse faire une incision. Quel que soit le type de chirurgie, un bloc opératoire bien stérilisé doit contenir au moins les instruments de base comme :
- Les ciseaux pour couper
- Les pinces à dissection, pinces plates et hémostatiques
- La languette pour les compresses
- Le porte-aiguille et le passe-fils pour les sutures
- Les écarteurs et les spéculums pour écarter
- Le scalpel et le dissecteur pour disséquer
- Le bistouri pour inciser
- La sonde
Quant au service de soins chirurgicaux et ambulatoires, ils doivent disposer de plusieurs lits d’hospitalisation complète suivant le type d’opération.
Les évolutions de carrière d’un chirurgien
En surplus de son activité de médecin spécialiste, le chirurgien est libre de choisir de faire de l’enseignement ou de s’orienter dans le domaine de la recherche. En fonction de son statut et de ses expériences, il peut également être à la tête d’un service hospitalier, avoir son propre cabinet et faire des prestations hospitalières, ou même de diriger une clinique privée. Nombreux sont les médecins hospitalo-universitaires dans les CHU qui répartissent leurs activités entre les soins, les doctrines et les recherches. Certains peuvent même partir en mission humanitaire pour un organisme international ou des ONG. Même après plusieurs années d’études, le chirurgien doit continuer à progresser et à se former usuellement aux nouvelles technologies qui sont de plus en plus sophistiquées.
Comment trouver un bon chirurgien esthétique ?
Tout d’abord, comment peut-on qualifier un chirurgien d’être un bon ? Ou une référence dans son domaine ? Nous allons vous aider à le déterminer. Un bon chirurgien esthétique est d’abord un bon être humain, il sait se rendre disponible, il sait écouter et c’est surtout un bon praticien. Si nous prenons pour exemple le dr jonathan haddad celui-ci à de bon retour de ses patients sur la chirurgie du visage, des seins, de la silhouette ainsi que des parties intimes. Les bons chirurgiens opèrent dans des lieux prestigieux comme des hôpitaux à Paris.
Il faut faire attention aux dates que vous fixeront le chirurgien. La loi imposé un délai légal entre la consultation et l’intervention. C’est un délai de 15 jours qui est incompressible. Faite attention aux escrocs qui vous dirait que tout acte peut-être remboursé par la sécurité sociale. Cela est faux. Les actes bénéficiant d’une prise en charge sont :
- les reconstructions mammaires après cancer,
- les réductions mammaires enlevant plus de 300 grammes par sein,
- les cures de mamelons invaginés,
- les oreilles décollées chez les enfants,
- les gynécomasties accusées avec retentissement avéré psychologique ou sexuel.